lundi 27 septembre 2010
lundi 16 août 2010
dimanche 15 août 2010
DESIGN SONORE TEXTE SUR UN SON CONCRET
Indesit IWC 5125 (FR)
Dimensions
hauteur du produit (cm) : 85.0
largeur du produit (cm) : 59.5
profondeur du produit (cm) : 52.5
Performances
classe d'efficacité d'essorage : 1200
classe énergétique : A+
capacité maximale de chargement (kg) : 5
PRIX : 290€ - 360€
« Clac », j'ouvre la porte, je mets le linge dans la machine. « tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac » je mets le programme court, 30 minutes suffiront. De toutes façons je n'ai pas le temps.
« clac!», je ferme la porte un peu violemment certainement, je n'ai pas le temps, l'eau de la casserole vient de déborder. L'eau pleine d'amidon de riz a formé un mucus autour de la casserole. J'appuie sur MARCHE.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit » L'eau entre dans la machine. Je n'y prête pas attention mais presque 30 litres d'eau vont passer dans cette machine en 30 minutes; Soit une douche de 4 minutes et 3 chasse d'eau. D'après Nicolas Hulot.
Un bruit monte en crescendo. Pléonasme, pourtant je ne peux pas qualifier autrement .
On dirait le son d'une voiture du future. Quelques « tact» interrompt la montée, ça gradue la quantité d' eau. Le tambour tourne, un rond puis s'arrête. Puis redémarre. C'est le même bruit que le mixeur. Un son qui oscille, une sorte de « ionnn-ionnn ». Ça illustre parfaitement l'image du tambour à moitié plein, l'eau qui fait des vagues. Une sorte de flottement.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit » Encore un peu plus d'eau.
1, 2, 3, 4. Les vêtements tombent, la vitesse n'est pas encore suffisante pour que la force centrifuge les plaque sur les parois. Le rythme est à 94 bpm je pense.
Stop. Puis recommence, et ce en continue. Le concert dure encore 15 minutes.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit », le bruit de l'eau, et en fond le bruit de la turbine. C'est le rinçage.
Puis vient mon moment favori, l'essoraaaaage! « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac », « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac », « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac », « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac » ... De plus en plus vite! La mécanique d'une locomotive.
Puis la machine décolle. La pièce redevient calme. Le tambour va tellement vite que les vêtements sont enfin plaqués. Meme la petite pièce oubliée dans un short s'est mise en sourdine.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit », la vidange. « ionnn-ionnn » le tambour tourne encore, un peu étourdie, il ralenti.
A la fin du cycle, l'eau ne fait plus « pschiiiiiiiiiiiiiiiiit », elle ruisselle. L'intensité du son diminue. La mélodie mécanique se transforme en berceuse, elle chuchotte, puis se tais. Je reconnais alors la fin de la machine, c'est ce silence qui m'alerte. Je retire le linge. Puis « Clap ».
ESBAM 2eme année Art KB Estelle
Design sonore
Dimensions
hauteur du produit (cm) : 85.0
largeur du produit (cm) : 59.5
profondeur du produit (cm) : 52.5
Performances
classe d'efficacité d'essorage : 1200
classe énergétique : A+
capacité maximale de chargement (kg) : 5
PRIX : 290€ - 360€
« Clac », j'ouvre la porte, je mets le linge dans la machine. « tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac, tac » je mets le programme court, 30 minutes suffiront. De toutes façons je n'ai pas le temps.
« clac!», je ferme la porte un peu violemment certainement, je n'ai pas le temps, l'eau de la casserole vient de déborder. L'eau pleine d'amidon de riz a formé un mucus autour de la casserole. J'appuie sur MARCHE.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit » L'eau entre dans la machine. Je n'y prête pas attention mais presque 30 litres d'eau vont passer dans cette machine en 30 minutes; Soit une douche de 4 minutes et 3 chasse d'eau. D'après Nicolas Hulot.
Un bruit monte en crescendo. Pléonasme, pourtant je ne peux pas qualifier autrement .
On dirait le son d'une voiture du future. Quelques « tact» interrompt la montée, ça gradue la quantité d' eau. Le tambour tourne, un rond puis s'arrête. Puis redémarre. C'est le même bruit que le mixeur. Un son qui oscille, une sorte de « ionnn-ionnn ». Ça illustre parfaitement l'image du tambour à moitié plein, l'eau qui fait des vagues. Une sorte de flottement.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit » Encore un peu plus d'eau.
1, 2, 3, 4. Les vêtements tombent, la vitesse n'est pas encore suffisante pour que la force centrifuge les plaque sur les parois. Le rythme est à 94 bpm je pense.
Stop. Puis recommence, et ce en continue. Le concert dure encore 15 minutes.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit », le bruit de l'eau, et en fond le bruit de la turbine. C'est le rinçage.
Puis vient mon moment favori, l'essoraaaaage! « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac », « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac », « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac », « ionnn-ionnn » « tac-tac » « tactactactactactactactcatactactactactac » ... De plus en plus vite! La mécanique d'une locomotive.
Puis la machine décolle. La pièce redevient calme. Le tambour va tellement vite que les vêtements sont enfin plaqués. Meme la petite pièce oubliée dans un short s'est mise en sourdine.
« pschiiiiiiiiiiiiiiiiit », la vidange. « ionnn-ionnn » le tambour tourne encore, un peu étourdie, il ralenti.
A la fin du cycle, l'eau ne fait plus « pschiiiiiiiiiiiiiiiiit », elle ruisselle. L'intensité du son diminue. La mélodie mécanique se transforme en berceuse, elle chuchotte, puis se tais. Je reconnais alors la fin de la machine, c'est ce silence qui m'alerte. Je retire le linge. Puis « Clap ».
ESBAM 2eme année Art KB Estelle
Design sonore
samedi 17 juillet 2010
50 ans d'indépendance des 14 anciennes colonies d'Afrique Sub sahariennes
Cette année j'ai vu le défilé du 14 juillet sur mon écran plat,
Je me suis sentie plus proche de mes origines en 16/9
Je me suis sentie plus proche de mes origines en 16/9
vendredi 4 juin 2010
Part. 1
Début de l'été, je recherche un teint hâlé
Les images placardées pendant ces longs mois d'hiver
Des visages de basanés
Ca me fait penser au sable chaud, à la mer,
Un palmier, un petit nègre au large sourire
Club méditerranée , j'ai déjà les orteils dans l'eau.
J'ai envie d'exotisme, envie de voyager, deux , trois stations de métro je suis déjà à Bamako, on l'appelle aussi Château D'eau.
CHA-TEAU-DEAU
CHATODO !
Oui mais c'est pas pareil, ils ne sont pas pieds nus. Bizarre, bizarre, me serais-je trompé de destination.
Pourtant ca à l'air tout comme, le bruit et l'odeur. Aigreur, ca me pique le nez.
Ils mangent avec les mains, me voilà rassuré.
Je cherche, tant bien que mal des gens avec qui partager mon temps, personne à l'horizon, nous sommes si différents. Je fais quelque photo mais le cœur n'y est pas, je n'ai pas de beau coucher de soleil à envoyer.
L'africanisation, ou la perte d'une culture.
On en parlait hier avec Jocelyn, de ce problème d'identité, de cette quête d'identité, de reconnaissance. On se disait que finalement on était pas si mal lotit.
Je lui racontait mon histoire, enfin ce que j'en connais. L'histoire d'un pays qui m'est lié.
L'histoire d'un pays colonisé. Ce pays dont la transmission se faisait plus par l'oral que par l'écrit. Puis vint la colonisation, l'extinction, l'extermination, de ce pays dont le fonctionnement était basé sur les traditions. Tabula rasa. On a remis les compteurs à zéro, admis que ce pays était un département français, une prolongation, la démonstration du pouvoir conquérant.
Puis on est parti. Ne laissant plus rien à ce pays pour se reconstruire, le laissant dépendant malgré l'indépendance, sous la tutelle de la France.
J'y suis allée récemment, à Chatodo, me refaire une beauté, ca coute pas cher. J'ai discuté avec le gérant, il m'a demandé si j'étais étudiante, je lui ai répondu que j'étais beaux arts du Mans. « ah! Une artiste, tu fais de la peinture » . Je lui ai répondu que oui, mais que ce n'était pas le médium dans lequel j'étais le plus à l'aise, puis il m'a demandé une peinture pour la prochaine fois, pour mettre dans son salon. Une belle peinture, comme celles qu'il a déjà. Camaïeu ocre, jaune, terre, rouge, avec des figures noires chétives.
C'est donc ça l'image de l'Afrique?
Je me rappelle de mon voyage au pays, je me rappelle des marchés, je me rappelle des même couleurs que l'on trouve ici sur papier glacé, des mêmes peintures, des mêmes souvenirs. Les mêmes images.
Il n'y a plus de culture, seulement le reflet de ce que les tuteurs ont laissé. Ils ont perdu leur identité. Ils croient en leurs mensonges.
Le grand noir rachitique, débile, sans vigueur qui se laisse malmener. Il se tient droit mais ce n'est qu'un leurre.
Je suis une bouture.
Une pousse prise sur une plante et placée en terre. Un autre terre.
Je suis une fille d'immigré. Il m'a fallu du temps pour réaliser, ce que ca pouvait signifier.
Non ne me regardez pas comme ça, c'est pas de ma faute, c'est mon père, il était rapatrié sanitaire. Ah bah oui, quand on garde sous le coude une ancienne colonie, on en a la charge, la responsabilité. Trop lourde.
Puis il a rencontré ma mère, à l'hôpital. Certainement charmée par l'Exotique.
Je suis une fille d'immigré, pas la même que celui qui a traversé la mer Méditerranée.
On a pas la même histoire. J'ai mon histoire.
Voilà pourquoi, le communautarisme, je n'y crois pas. Ils ne peuvent pas comprendre. Il ne peuvent pas comprendre que ce qui est d'africain chez moi ce n'est que le nom.
Et je ris d'eux. Parce que finalement en revendiquant leur négritude, ils acceptent de s'assimiler, ils rejettent leur identité, leur singularité. La négritude de Sanghor n'est plus. Aujourd'hui elle a des accents d'outre atlantique. Aujourd'hui on revendique sa négritude à travers des produits bons marchés, importés, américanisés.
Le schéma se reproduit, le grand noir n'est plus toujours chétifs, mais il est manipulé. Le pantin est un reflet, il n'existe pas physiquement
Les images placardées pendant ces longs mois d'hiver
Des visages de basanés
Ca me fait penser au sable chaud, à la mer,
Un palmier, un petit nègre au large sourire
Club méditerranée , j'ai déjà les orteils dans l'eau.
J'ai envie d'exotisme, envie de voyager, deux , trois stations de métro je suis déjà à Bamako, on l'appelle aussi Château D'eau.
CHA-TEAU-DEAU
CHATODO !
Oui mais c'est pas pareil, ils ne sont pas pieds nus. Bizarre, bizarre, me serais-je trompé de destination.
Pourtant ca à l'air tout comme, le bruit et l'odeur. Aigreur, ca me pique le nez.
Ils mangent avec les mains, me voilà rassuré.
Je cherche, tant bien que mal des gens avec qui partager mon temps, personne à l'horizon, nous sommes si différents. Je fais quelque photo mais le cœur n'y est pas, je n'ai pas de beau coucher de soleil à envoyer.
L'africanisation, ou la perte d'une culture.
On en parlait hier avec Jocelyn, de ce problème d'identité, de cette quête d'identité, de reconnaissance. On se disait que finalement on était pas si mal lotit.
Je lui racontait mon histoire, enfin ce que j'en connais. L'histoire d'un pays qui m'est lié.
L'histoire d'un pays colonisé. Ce pays dont la transmission se faisait plus par l'oral que par l'écrit. Puis vint la colonisation, l'extinction, l'extermination, de ce pays dont le fonctionnement était basé sur les traditions. Tabula rasa. On a remis les compteurs à zéro, admis que ce pays était un département français, une prolongation, la démonstration du pouvoir conquérant.
Puis on est parti. Ne laissant plus rien à ce pays pour se reconstruire, le laissant dépendant malgré l'indépendance, sous la tutelle de la France.
J'y suis allée récemment, à Chatodo, me refaire une beauté, ca coute pas cher. J'ai discuté avec le gérant, il m'a demandé si j'étais étudiante, je lui ai répondu que j'étais beaux arts du Mans. « ah! Une artiste, tu fais de la peinture » . Je lui ai répondu que oui, mais que ce n'était pas le médium dans lequel j'étais le plus à l'aise, puis il m'a demandé une peinture pour la prochaine fois, pour mettre dans son salon. Une belle peinture, comme celles qu'il a déjà. Camaïeu ocre, jaune, terre, rouge, avec des figures noires chétives.
C'est donc ça l'image de l'Afrique?
Je me rappelle de mon voyage au pays, je me rappelle des marchés, je me rappelle des même couleurs que l'on trouve ici sur papier glacé, des mêmes peintures, des mêmes souvenirs. Les mêmes images.
Il n'y a plus de culture, seulement le reflet de ce que les tuteurs ont laissé. Ils ont perdu leur identité. Ils croient en leurs mensonges.
Le grand noir rachitique, débile, sans vigueur qui se laisse malmener. Il se tient droit mais ce n'est qu'un leurre.
Je suis une bouture.
Une pousse prise sur une plante et placée en terre. Un autre terre.
Je suis une fille d'immigré. Il m'a fallu du temps pour réaliser, ce que ca pouvait signifier.
Non ne me regardez pas comme ça, c'est pas de ma faute, c'est mon père, il était rapatrié sanitaire. Ah bah oui, quand on garde sous le coude une ancienne colonie, on en a la charge, la responsabilité. Trop lourde.
Puis il a rencontré ma mère, à l'hôpital. Certainement charmée par l'Exotique.
Je suis une fille d'immigré, pas la même que celui qui a traversé la mer Méditerranée.
On a pas la même histoire. J'ai mon histoire.
Voilà pourquoi, le communautarisme, je n'y crois pas. Ils ne peuvent pas comprendre. Il ne peuvent pas comprendre que ce qui est d'africain chez moi ce n'est que le nom.
Et je ris d'eux. Parce que finalement en revendiquant leur négritude, ils acceptent de s'assimiler, ils rejettent leur identité, leur singularité. La négritude de Sanghor n'est plus. Aujourd'hui elle a des accents d'outre atlantique. Aujourd'hui on revendique sa négritude à travers des produits bons marchés, importés, américanisés.
Le schéma se reproduit, le grand noir n'est plus toujours chétifs, mais il est manipulé. Le pantin est un reflet, il n'existe pas physiquement
lundi 31 mai 2010
dimanche 30 mai 2010
samedi 1 mai 2010
CETTE PROBLEMATIQUE N'EST PAS NOUVELLE POUR MOI
Déc 09-Jan 10
Estelle K***-B*** Philosophie et culture générale.
Figures de l'histoire.
« L'histoire » désigne à la fois le continuum temporel des évènements humains et le discours que les sociétés tiennent sur ces évènements. Deux histoires qui cohabitent que je nommerai « petit h » et « GRAND H ». L'histoire, c'est le passé, ce qui fait appel à la mémoire individuel, le souvenir. Tandis que l'Histoire c'est une succession d'évènements qui ont crée des histoires, elle fait appel à la mémoire collective, elle est impersonnelle.
Et quand on a pas d'Histoire? Une Histoire basée sur des histoires, des contes, la civilisation africaine par exemple. Détruite par la colonisation. Raoul R.P. M. K***-B*** né en 1958 à Ouesso, Congo, fils de Benoît B*** est un descendant des gaulois.
C'est ce qu'il a appris à l'école. C'est ce que lui a appris son père, directeur de cette même école. Quelle surprise lorsqu'il est arrivé en France sur un brancard, il était peut-être descendant de gaulois mais certainement pas français.
Née en France je ne suis pas considérée comme 100% française. Il faut qu'on m'explique. Il faut qu'on nous explique comment notre génération, issus de l'immigration doit créer, inventer son histoire avec un grand H puisque celle du passé n'existe plus. Civilisation lobotomisée.
Okwui Enwezor, un intellectuel nigérian, a choisi de reconstruire une histoire non victorieuse du monde blanc et de sa découverte, il passe alors par le champs de l'art en publiant des jeunes artistes dans une revue qui a pour but de regrouper les artistes contemporains africains, le NKA.
L'Histoire change à chaque génération, quand les petites histoires, les souvenirs prenne le dessus sur la grande. Qu'en est il de la notre aujourd'hui, enfants d'immigrés, de la guerre d'Algerie, de la grande guerre.
L'Histoire de nos grands parents n'est pas la même que la nôtre. Car aujourdhui nous prenons du recul. C'est seulement dans les années 1970 que l'on accepte les chiffres. 100 000 prisonniers pour l'Angleterre, plus de 2 millions pour l'Allemagne, 40 millions de morts civiles et militaires. 14-18, La guerre de la honte.
Ottox Dix, qui faisait parti de l'expressionnisme allemand rend bien compte de l'épouvantable vérité de cette guerre. ( Soldat blessé – 1916; Assaut sous les gaz)
Il témoigne d’une expérience, et celle de ses camarades de tranchées, en tout point absurde et insupportable, il nous fait part de ses souvenirs pour l'Histoire et l'Art.
Et si l'Allemagne, le Japon et l'Italie avaient gagné la deuxième guerre mondiale? C'est ce qu'a écrit Philip K. Dick dans son oeuvre litteraire Les maîtres du haut château. Les Etats unis seraient indexés en trois parties et ils auraient subi la même organisation que l'allemagne et tous les paix de l'est, une disparité au niveau du développement de certaines régions en l'occurence la zone centrale.
Comment les vaincus écrivent-ils l'Histoire?
Est que cela fait de moi un négacioniste, ou le suis-je si je fais part de mes thèses à d'autres? Est-ce l'acte de parler qui fait de moi un dissident?
A la fin du Xxème siècle, l'attentat du 11 septembre a fait coulé beaucoup d'encre et beaucoup de théorie.
L'officiel, Ben Laden a fait envoyer des avions sur les deux tours du Wall Trade Center. Haut lieu de la finance.
Une des officieuses, le gouvernement américain savaient ce qu'il se tramait, et s'est servit de cet acte grave pour dissimuler d'autres choses plus importantes aux citoyens américains.
Internet a permis à grand nombre d'entre nous d'entendre diverses versions des causes de cet événement. Matthieu Kassovitz prône la thèse du crash prémédité. Fait des télévisions. Informe t'il ou désinforme t'il le peuple?
Qui croire, qui a le plus de crédibilité? La célébrité de cette personne en fait quelqu'un de crédible.
Quel rôle reste t'il aux historiens? Mais quand les historiens ont eux même des avis divergents...
L'art entre en jeu.
Il est bon d'entendre divers avis et se forger le sien plutôt que d'avoir une pensée unique.
L'artiste lorsqu'il utilise les évènements qui lui sont contemporains, nous permet de comprendre son point de vue sans nous contraindre à l'adopter, même s'il est parfois incisif.
Estelle K***-B*** Philosophie et culture générale.
Figures de l'histoire.
« L'histoire » désigne à la fois le continuum temporel des évènements humains et le discours que les sociétés tiennent sur ces évènements. Deux histoires qui cohabitent que je nommerai « petit h » et « GRAND H ». L'histoire, c'est le passé, ce qui fait appel à la mémoire individuel, le souvenir. Tandis que l'Histoire c'est une succession d'évènements qui ont crée des histoires, elle fait appel à la mémoire collective, elle est impersonnelle.
Et quand on a pas d'Histoire? Une Histoire basée sur des histoires, des contes, la civilisation africaine par exemple. Détruite par la colonisation. Raoul R.P. M. K***-B*** né en 1958 à Ouesso, Congo, fils de Benoît B*** est un descendant des gaulois.
C'est ce qu'il a appris à l'école. C'est ce que lui a appris son père, directeur de cette même école. Quelle surprise lorsqu'il est arrivé en France sur un brancard, il était peut-être descendant de gaulois mais certainement pas français.
Née en France je ne suis pas considérée comme 100% française. Il faut qu'on m'explique. Il faut qu'on nous explique comment notre génération, issus de l'immigration doit créer, inventer son histoire avec un grand H puisque celle du passé n'existe plus. Civilisation lobotomisée.
Okwui Enwezor, un intellectuel nigérian, a choisi de reconstruire une histoire non victorieuse du monde blanc et de sa découverte, il passe alors par le champs de l'art en publiant des jeunes artistes dans une revue qui a pour but de regrouper les artistes contemporains africains, le NKA.
L'Histoire change à chaque génération, quand les petites histoires, les souvenirs prenne le dessus sur la grande. Qu'en est il de la notre aujourd'hui, enfants d'immigrés, de la guerre d'Algerie, de la grande guerre.
L'Histoire de nos grands parents n'est pas la même que la nôtre. Car aujourdhui nous prenons du recul. C'est seulement dans les années 1970 que l'on accepte les chiffres. 100 000 prisonniers pour l'Angleterre, plus de 2 millions pour l'Allemagne, 40 millions de morts civiles et militaires. 14-18, La guerre de la honte.
Ottox Dix, qui faisait parti de l'expressionnisme allemand rend bien compte de l'épouvantable vérité de cette guerre. ( Soldat blessé – 1916; Assaut sous les gaz)
Il témoigne d’une expérience, et celle de ses camarades de tranchées, en tout point absurde et insupportable, il nous fait part de ses souvenirs pour l'Histoire et l'Art.
Et si l'Allemagne, le Japon et l'Italie avaient gagné la deuxième guerre mondiale? C'est ce qu'a écrit Philip K. Dick dans son oeuvre litteraire Les maîtres du haut château. Les Etats unis seraient indexés en trois parties et ils auraient subi la même organisation que l'allemagne et tous les paix de l'est, une disparité au niveau du développement de certaines régions en l'occurence la zone centrale.
Comment les vaincus écrivent-ils l'Histoire?
Est que cela fait de moi un négacioniste, ou le suis-je si je fais part de mes thèses à d'autres? Est-ce l'acte de parler qui fait de moi un dissident?
A la fin du Xxème siècle, l'attentat du 11 septembre a fait coulé beaucoup d'encre et beaucoup de théorie.
L'officiel, Ben Laden a fait envoyer des avions sur les deux tours du Wall Trade Center. Haut lieu de la finance.
Une des officieuses, le gouvernement américain savaient ce qu'il se tramait, et s'est servit de cet acte grave pour dissimuler d'autres choses plus importantes aux citoyens américains.
Internet a permis à grand nombre d'entre nous d'entendre diverses versions des causes de cet événement. Matthieu Kassovitz prône la thèse du crash prémédité. Fait des télévisions. Informe t'il ou désinforme t'il le peuple?
Qui croire, qui a le plus de crédibilité? La célébrité de cette personne en fait quelqu'un de crédible.
Quel rôle reste t'il aux historiens? Mais quand les historiens ont eux même des avis divergents...
L'art entre en jeu.
Il est bon d'entendre divers avis et se forger le sien plutôt que d'avoir une pensée unique.
L'artiste lorsqu'il utilise les évènements qui lui sont contemporains, nous permet de comprendre son point de vue sans nous contraindre à l'adopter, même s'il est parfois incisif.
Une phrase tirée d'un forum communautariste
"Si les metisses constituent leur race, elle ne sera jamais pure car l'union de deux "pures" métisses pourra donner un "pur" noir ou un "pur" blanc".
Je suis totalement perdue, à moins que ce soit le contraire. Je suis peut-être sur la voie de la compréhension. Il me reste tant à lire.
Je suis atteinte du syndrome Check-link-wikipedia.
">J. A. de Gobineau >Charles Darwin >Nietzsche >Phylogénie >Arbre de Haeckel >Eugénisme >Arbre évolutionnaire >J. A. Firmin >Esssai sur l'inégalité des races humaines >De l'inégalité des races humaines, anthropologie positive >L. Sedar Sanghor >La negritude >C. Levi-strauss >M. Stirner >G. Deleuze >Jeune hégéliste >A. Camus >Monistes >Dualistes >Substance universelle est la matière, l'esprit >Kant >Déterritorialisation >Corps-sans-organes >A. Césaire >anti-colonialisme >chants d'ombre >le rejet de l'assimilation culturelle >J.P Sartre >Anti-Oedipe >Le désir >trou d'aération par les poumons >Burroughs >Festin.
>"la négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et de l'acceptation de ce fait, de notre destin de noir, de notre histoire et de notre culture" LSS
Je ne suis ni noire, ni blanche. Je suis née française d'origine congolaise. D'origine génétique à 50% africaine. D'origine génétique 50% européènne.
En afrique je ne suis ni blanche ni noire. En france je suis noire. Je suis donc dans l'obligation, puisque je suis une Noire qui vit en France de suivre les préceptes de la négritude si je veux me faire reconnaître par mes pairs. Je suis donc dans l'obligation d'accepter d'être noire. Même si dans mon pays de Noirs on ne me reconnait pas comme telle.
J'ai grandi entre la banlieue parisienne, chez ma mère Blanche et mon père Noir, et la campagne du Perche ,chez ma grand-mère Blanche. Mais dans le Perche on préfère dire que je suis Metisse.
On m'a assigné une couleur dès la naissance. Si je suis à 50% chacune des couleurs, pourquoi ne me laisse t-on pas le choix?
>"la négritude est la simple reconnaissance du fait d'être noir, et de l'acceptation de ce fait, de notre destin de noir, de notre histoire et de notre culture" LSS
Je ne suis ni noire, ni blanche. Je suis née française d'origine congolaise. D'origine génétique à 50% africaine. D'origine génétique 50% européènne.
En afrique je ne suis ni blanche ni noire. En france je suis noire. Je suis donc dans l'obligation, puisque je suis une Noire qui vit en France de suivre les préceptes de la négritude si je veux me faire reconnaître par mes pairs. Je suis donc dans l'obligation d'accepter d'être noire. Même si dans mon pays de Noirs on ne me reconnait pas comme telle.
J'ai grandi entre la banlieue parisienne, chez ma mère Blanche et mon père Noir, et la campagne du Perche ,chez ma grand-mère Blanche. Mais dans le Perche on préfère dire que je suis Metisse.
On m'a assigné une couleur dès la naissance. Si je suis à 50% chacune des couleurs, pourquoi ne me laisse t-on pas le choix?
"A table!"
Atelier grand format: Le lointain
Le lointain, le souvenir, l'enfance. Pourquoi représenter l'enfance. Car nous en avons tous connue une, et que pour chacun de nous, elle fait partie du passé.
Le regard de cet enfant, à la fois inquiet et accusateur. Bouche béante.
Une sorte de culpabilité envahi le spectateur, nous pousse, me pousse à croire que cet enfant me juge.
-Le spectateur s'identifie
-Non tu n'es pas comme moi, dit le bébé.
Mon hypocrisie m'étouffe. Quand on prend en compte démographiquement la composition de l'école, mon public est à 40% asiatique. Ni eux, ni moi ne pouvons nous identifier à ce ou cette blondinette.
Le poupon, le chérubin, le bébé Cadum.
Visage stigmatisé, stéréotypé.
La jeunesse a les joues roses. L'insouciance est blanche.
Recherche modèle pour publicité bébé dodu type caucasien aux cheveux dorés et aux joues roses aimant la purée.
lundi 19 avril 2010
La nostalgie d'une époque que je n'ai pas connue
vendredi 2 avril 2010
lundi 22 mars 2010
dimanche 21 mars 2010
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